Propriétaire d’un terrain, vous comptez le mettre en vente. Avant toute chose, il faut l’estimer afin de fixer le bon prix. Cette valeur dépend non seulement des caractéristiques du terrain au présent, mais aussi de son potentiel de construction (la possibilité d’y bâtir un édifice, résidentiel ou commercial). Dans ce cas, comment réaliser l’estimation de votre terrain à Sarzeau ? On vous explique la marche à suivre.
Estimation d’un terrain à Sarzeau : consultez d’abord le cadastre
C’est la première étape de l’estimation de votre terrain à Sarzeau. Vous devez trouver des informations concernant votre parcelle : surface réelle, existence de constructions le cas échéant, et caractéristiques générales de l’environnement.
Pour ça, vous devez consulter le cadastre. Vous le trouverez en mairie, ou bien en consultant le plan cadastral en ligne.
Renseignez-vous sur les règles d’urbanisme en vigueur
Le terrain est forcément soumis aux règles d’urbanisme de la commune. C’est pourquoi l’estimation de votre terrain à Sarzeau doit tenir compte desdites règles. Ainsi, vous saurez si votre terrain est constructible, sous quelles conditions, etc.
Il faut demander auprès de la mairie pour consulter ces deux documents :
- Le Plan local d’urbanisme, qui vous dira si le terrain est situé en zone urbaine (et donc constructible), en zone à urbaniser (constructible après révision du plan local d’urbanisme), en zone agricole ou en zone naturelle (dans ce cas, il est interdit d’y construire).
- Le certificat d’urbanisme, qui donnera toutes les autres informations nécessaires : limites administratives au droit de propriété, taxes d’urbanisme, faisabilité d’un projet de construction, servitudes, etc.
Bien sûr, un terrain constructible a plus de valeur (cf. cet article).
Passez en revue les critères d’estimation de votre terrain
Il faut que l’estimation de votre terrain à Sarzeau tienne compte des critères suivants :
- Viabilité de la parcelle, c’est-à-dire si elle est raccordée à l’eau potable, aux égouts, à l’électricité, au gaz, au réseau téléphonique et à Internet. Si oui, c’est un gain de temps et d’argent pour l’acheteur. Le terrain a plus de valeur.
- Situation du terrain. Est-il situé dans un lotissement ou à part ? En lotissement, pas besoin de mesures de bornage. Si le terrain est isolé, il faut obligatoirement les mesures d’un expert géomètre.
- Nature du sous-sol. Si le terrain est isolé, il faut faire une étude de la nature du sous-sol, et savoir s’il est apte à soutenir une construction. Le certificat d’urbanisme donne déjà des détails. Un tel terrain peut aussi présenter des risques naturels (glissement, inondation, etc.). Vérifier est donc une question de sécurité.
- Emplacement du terrain. L’emplacement est un critère majeur pour l’estimation de votre terrain. Il décide du prix au mètre carré. La valeur varie suivant la proximité des commodités, la qualité du secteur géographique, etc.
- Exposition. Si votre terrain est orienté plein sud, il est plus ensoleillé et a donc plus de valeur.
- Capacité à construire. Si on achète un terrain, c’est pour en faire quelque chose. Suivant ce que l’on peut bâtir sur votre parcelle, elle peut avoir plus ou moins de valeur. Si le terrain peut accueillir un immeuble collectif ou être divisé en lots, sa valeur grimpe.
Il y a enfin des critères secondaires comme la rareté des terrains autour, si le terrain est plat ou non, etc.
Et si votre terrain n’est pas constructible ?
Un terrain non-constructible rend l’estimation difficile. Le point commun avec d’autres, c’est d’être impropre à la construction, mais cela peut être pour des raisons bien diverses.
Il faut concentrer l’estimation sur le type de zone (urbaine, naturelle, etc.), les critères géographiques (relief, etc.), économiques (emplacement, présence de bâtiments autour, etc.) et juridiques (si on peut le diviser en lots, par exemple). Vu la complexité, en cas de terrain non-constructible, il vaut mieux confier l’estimation de votre terrain à un expert foncier.
Sinon, confiez la vente de votre terrain à un agent immobilier. L’estimation sera faite en plus du reste.